Notre côlon héberge des milliards
de bactéries dont on ne cesse de découvrir les vertus. Cette flore (le
microbiote) s’affine selon l’alimentation. Voici 10 réflexes à adopter
pour favoriser sa richesse.
1 Fruits et légumes à tous les repas.
On mise sur 500 g de légumes et 2
ou 3 fruits par jour. Ils regorgent de fibres ! Non transformées par les
enzymes digestives, celles-ci parviennent intactes dans le côlon où
elles nourrissent les bactéries intestinales.
2 Je varie les plaisirs !
La variété des fibres compte autant que la quantité. On diversifie donc
les fruits et les légumes, sans oublier les salsifis, les artichauts ou
les poireaux. Leurs fibres dites prébiotiques stimulent les bactéries
reconnues pour leurs effets bénéfiques.
3 Avec la peau !
Celle-ci est
riche en fibres et micronutriments intéressants pour le microbiote. On
évite donc d’éplucher les fruits et les légumes : on les lave bien, et
on les préfère bio.
4 Je passe au complet.
On privilégie les céréales
complètes (pâtes et riz). On pense aussi au quinoa, au boulgour et aux
légumes secs (lentilles, pois cassés...).
5 Les yaourts, à fond !
Fermenté, le lait contient des bactéries lactiques et bifides qui le
rendent plus digeste et enrichissent transitoirement le microbiote
intestinal. On consomme chaque jour yaourts et laits fermentés (lait
Yorik, lait ribot...).
6 Je ressors ma yaourtière.
Faire ses yaourts
soi-même permet de varier les ferments utilisés et d’optimiser le
développement des bactéries.
7 Vive le kéfir !
Cette boisson issue de la
fermentation du lait ou de fruits renferme une trentaine d’espèces de
bactéries lactiques.
8 Je réhabilite la choucroute.
Le chou fermenté
renferme des bactéries qui enrichissent l’intestin. On la consomme crue,
en salade, ou cuite, en remplaçant la saucisse par du poisson ou du
jambon dégraissé.
9 J’opte pour du pain au levain
Multicéréales ou
complet, il constitue une excellente source de levures et apporte
également des fibres.
10 Je modère la viande rouge.
En favorisant la
production de toxines lors de la digestion, les protéines consommées en
excès pourraient être sources d’interactions délétères avec le
microbiote.
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